Philo

839 mots 4 pages
commentaire rapide : Conscient de la violence qu'il fait à la vision commune comme aux philosophes, Freud propose ici une justification du concept de l'inconscient.

Le modèle épistémologique auquel il se réfère explicitement est celui des sciences physiques : tout comme les concepts de la physique coordonnent des phénomènes sensibles, les concepts de la psychanalyse permettent d'ordonner les phénomènes conscients (qui sont le seul matériau dont nous disposons).
Une théorie (et son ou ses concepts-clé) survient lorsque nos connaissances butent sur des phénomènes qui, tels quels, nous paraissent incomplets, ou des observations isolées qui, telles quelles, demeurent sans signification. Il faut donc inventer quelque chose (un concept) qui, en permettant d'établir des liens avec d'autres phénomènes, ou entre ces observations isolées, en "intercalant" un élément là où il faut, complète l'ensemble et le rende compréhensible.
Exemple : l'invention de la planète Neptune par Leverrier.
L'hypothèse de l'inconscient est appelée par les lacunes et les incohérences de la vie consciente. La présupposition d'actes qui ne bénéficient pas du témoignage de la conscience entraîne un gain de sens et de cohérence, qui justifie le dépassement des expériences immédiates au profit de cette hypothèse -tout comme une hypothèse physique est d'autant plus valide qu'elle permet une prédiction des phénomènes (et le cas échéant, une modification de leur cours).
Les actes psychiques auxquels la théorie, et elle seule, donne un sens sont : les actes manqués, les rêves, les symptômes névrotiques, etc. L'interprétation des rêves est le modèle même d'une telle démarche : Freud postule que le rêve a un sens, et que, par conséquent, une cohérence peut être rendue à ce texte décousu.
Ceux qui associent d'emblée le psychique au conscient doivent bien rendre compte de la latence de certains vécus.
Le concept d'inconscient et la théorie qui s'est élaborée autour de lui paraissent donc bien avoir

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