Philo
Toute société humaine est fondée sur un partage du travail entre ses différents membres. La nécessité du travail est pourtant vécue comme une contrainte pénible. Le travail n’est-il qu’une malédiction nous privant de notre liberté ? ou n’est-il pas au contraire nécessaire à l'accomplissement de l'humanité ? C’est par le travail que l’homme se détache de l’emprise de la nature et entre en société mais si chacun produit quelque chose de différents comment mesurer la valeur relative des biens que l’ont échanges ? Et dans une société organisée le travail suffit-il à fonder la propriété ? Enfin la façon dont les sociétés modernes organisent et divisent le travail n’en change t-elle pas radicalement le sens ?
I. Le travail comme malédiction a) Une tradition ancienne • L'étymologie même du mot « travail », vient de « Tripalium »et renvoie à un instrument de torture ; Dieu condamne d'ailleurs Adam et Eve au travail, qui est le châtiment du péché originel. Le travail est donc une nécessité vitale à laquelle l'homme semble condamné, car, contrairement aux animaux, il ne trouve pas dans la nature de quoi satisfaire immédiatement ses besoins : les vêtements ne se tissent pas tout seuls, la terre doit être cultivée.
b) Des échos durables II. Travail et humanisation a) Une double transformation : de la nature et de l’homme b) Evolution de la conscience III. Travail aliéné, travail libéré a) Inversion du sens du travail b) Nouvelles signification du