Philo

444 mots 2 pages
Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. Le sujet peut paraître au premier abord étrange et ce à cause du verbe dépendre. Dépendre, c'est, dans un sens premier, être dans un certain rapport qui enchaîne une chose à une autre. Il faut donc se demander à quoi la conscience peut bien être enchaînée. Vous pouvez simplement commencer par analyser des expressions telles que « perdre conscience ». Par exemple, quand on reçoit un choc sur la tête, on peut perdre conscience, cela tendrait à signifier que la conscience peut être liée au corps. Quand le corps dis fonctionne, la conscience tend à disparaître. Mais cela signifie-t-il alors qu'un homme qui a perdu conscience n'est plus un être de conscience ? En effet, si vous l'affirmez, vous risquez alors de dire qu'un tel individu n'est alors plus un homme, si c'est la conscience qui fait de nous des hommes. Il faudrait donc revenir à une première approche de la conscience. Ici, vous pouvez penser aux analyses de Descartes qui, dans le Discours de la méthode, montre que la conscience est ce qui demeure quand on a douté de tout. Il montre alors, par le processus du doute, que la conscience est la seule évidence et qu'elle est plus facile à connaître que le corps. Je peux douter de l'existence de mon corps, pas de l'existence de la pensée. La pensée est irréductible. Ne peut-on pas alors dire ici que la conscience ne dépend de rien ? Montrer alors que la conscience ne dépend de rien, c'est montrer qu'en tant qu'êtres de conscience nous sommes des êtres libres. Vous pouvez penser aux analyses de Sartre qui montre que la conscience est toujours en situation : elle a à se choisir. Une fois à ce point, vous pouvez tout de même vous interroger à savoir si la conscience n'est pas que la partie superficielle de la vie psychique. Ici, vous pouvez penser aux analyses de Freud par exemple : ce dont je suis conscient dépend de pensées inconscientes que je ne contrôle pas. Mais

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