Sujet : A la manière de Boétie écrivez un discours sur la « servitude volontaire » d’aujourd’hui.

Pauvres gens et misérables, peuples insensés envieux d’un rien et désireux d’avoir toujours plus de richesse. Dépendant de cet argent effréné et sous l’ivresse de cette société de consommation démesurée. Vous travaillez toujours plus, pour un meilleur niveau de vie et consommez de plus en plus. Vous soutenez cette idéologie alors qu’une grande partie de votre revenu sera destiné à enrichir l’état. Plus rien n’est alors à vous. Vous vous laissez ouvertement dépouiller en agissant ainsi. Toujours plus gourmands, vous espérez toujours plus d’intérêts sur vos placements. Mais, vous finissez par perdre la tête, perdre le sens de ce que vous faîtes. Ces valeurs actuelles, pur fruit de vos désirs ne sont pas de banales exigences. En effet, vous pourriez être heureux et avoir une qualité de vie semblable avec des valeurs plus simples.
Mais le malheur de certains d’entre vous, n’est autrement dû qu’a l’impact qu’a sur vous l’argent ! Il vous rend fou ! Ce sont vos faiblesses; ce sont vos endettements qui seront les sources d’enrichissement pour d’autres. Voyez ces victimes des spéculations sur les matières premières essentielles ; le blé et le riz. Elles génèrent déjà des morts et d’autres encore demain.
Ne soyez pas si avide d’argent ! Au point d’en devenir assez inconscient et égoïste pour ne pas admettre que cette misère est indirectement le fruit de ce que vous semez !
En somme, vous choisissez de mettre l’argent sur un piédestal, de lui accorder cette importance capitale, mais c’est à votre propre détriment. Sentez-vous donc responsable de ce qui vous nuie car vous entretenez chaque jour un peu plus ce système.
Vouloir des fraises à noël ? quoi de plus naturel ! Néanmoins, vous préférez fermer les yeux sur la pollution que ce caprice engendre. Mais encore ! Sur le fait que les minimes ressources en eau d’un pays pauvre serviront à l’exploitation de vos fraises