Philo

393 mots 2 pages
vous ai déjà dit que je ne voulais pas philosopher avec vous, mais vous aider à consulter votre c?ur. Quant tous les philosophes du monde prouveraient que j?ai tort, si vous sentez que j?ai raison, je n?en veux pas davantage. Il ne faut pour cela que vous faire distinguer nos idées acquises de nos sentiments naturels ; car nous sentons avant de connaître ; et comme nous n?apprenons point à vouloir notre bien et à fuir notre mal, mais que nous tenons cette volonté de la nature, de même l?amour du bon et la haine du mauvais nous sont aussi naturels que l?amour de nous-mêmes. Les actes de la conscience ne sont pas des jugements, mais des sentiments. Quoique toutes nos idées nous viennent du dehors, les sentiments qui les apprécient sont au-dedans de nous, et c?est par eux seuls que nous connaissons la convenance ou disconvenance qui existe entre nous et les choses que nous devons respecter ou fuir. (...) Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix guide assuré d?un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l?homme semblable à Dieu, c?est toi qui fais l?excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m?élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m?égarer d?erreurs en erreurs à l?aide d?un entendement sans règle et d?une raison sans principe ». Critique des illusions de la conscience morale : la conscience est une construction sociale, non une pierre de touche morale dans le c?ur de tout homme Cependant, est-il bien certain qu?une telle conscience morale existe sous la forme de cet « instinct inné de justice et de vertu » décrit par Rousseau ? Il se peut au contraire que la conscience morale ne soit que le résultat d?un apprentissage social, qu?elle soit acquise et non innée. Telle est la critique de Sade contre Rousseau : la conscience morale n?est que la voix du préjugé, non l?expression d?une norme intimement attachée à l?existence

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