Philo

448 mots 2 pages
Le mot « humain » possède un double sens. En tant que nom, il désigne l’espèce de l’homme, la race humaine. En tant qu’adjectif, c’est une notion beaucoup plus délicate a définir, regroupant l’ensemble des valeurs, des caractéristique permettant de différencier un homme de tout autre chose.
C’est ce double sens qui permet de poser le problème. Ainsi l’homme peut il s’écarter de ces valeurs, a en devenir inhumain ? Dans un premier temps, nous verrons que l’homme naît attacher a celles ci. Puis nous verrons qu’il peut néanmoins s’en détacher. Enfin, nous verrons en quoi ce détachement est lié à l’environnement de l’individu Lorsque nous traitons tel ou tel peuple de « sauvage », lorsque nous qualifions ses coutumes et ses rites d'« habitudes de sauvages », nous faisons certes comme si nous le rejetions hors de la culture, dans un « pur état de nature ». Mais, en réalité, le sauvage « pur » n'existe pas, car tout homme est toujours d'emblée inscrit dans une culture déterminée. Par ces expressions, nous voulons signifier en réalité que nous rejetons la culture de l'autre, comme si elle n'était pas digne d'être une manifestation culturelle de l'homme, et devait être abaissée au rang de grossière nature. Ainsi, c'est comme si on refusait d'admettre le fait même de la diversité culturelle, affirmant implicitement ou ouvertement que seule la culture à laquelle nous appartenons est vraie, « normale », modèle et expression de la norme, donc supérieure. Lévi-Strauss précise, à la suite de cet extrait, que le véritable «barbare» est celui qui applique à l'autre ce qualificatif, et se montre ainsi incapable d'accepter la diversité culturelle et la relativité de sa propre culture. Ce à quoi s'oppose cet extrait: L'expression « c'est un sauvage » cache donc en réalité, selon Lévi-Strauss, une forme plus ou moins déguisée de racisme, de peur et de refus de la différence culturelle. C'est dans son texte Race et histoire que Lévi-Strauss développera ces analyses pour montrer que

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