philo

2466 mots 10 pages
CHAPITRE I : SUIS-JE LE MIEUX PLACÉ POUR SAVOIR CE QUE JE SUIS ?

Notions traités la conscience le sujet l’inconscient autrui la liberté

Introduction : la conscience de soi n’est pas une connaissance de soi

Qui suis-je ? Qu’est-ce-que je suis ?
Je suis ... (prénom)
Ceci affirme mon identité
Je suis moi = la conscience de soi La nature, l’essence, la définition, caractéristiques propres !
Ex : je suis une fille ; je suis un élève ; je suis un animal parlant = une connaissance, un savoir

Je suis à la fois à la meilleure place pour me connaître et à la pire. En effet, d’un côté personne n’est dans ma tête et personne ne vit ma vie (si je veux caché quelque chose l’autre n’en saura rien) mais d’un autre côté, c’est la pire place possible puisqu’elle interdit toute objectivité. On ne peut à la fois être acteur et spectateur de sa propre vie. Chacun affirme son individualité, son unicité mais personne ne sait réellement ce qu’il est.

Dorian Gray et son portrait sont deux images de représentation contradictoire, il y a la façon dont Dorian se voit lui-même et le masque hypocrite qu’il présente au monde et de l’autre côté il y a le portrait qui montre la réalité de ce qu’il est. Chacun par mauvaise foi aimerait pouvoir comme Dorian ne voir de soi que sa perfection, sa beauté mais il y a aussi malheureusement l'image vieillie, objective de soi qui nous rattrape.

Les tentatives d’analyse de connaissance de soi passent par : l’écriture de soi : le journal intime, l’autobiographie, les mémoires. Cela permet de faire un retour sur soi. La neutralité est impossible car on écrit pour se justifier, pour se chercher des excuses, pour donner un sens à ses actes, on veut être compris et accepté ce qui rend impossible l’objectivité. le miroir, l’autoportrait : il y a toujours un décalage entre ce que je vois dans le miroir et le visage que je découvre sur la photo comme s’il était impossible de se voir soi-même comme les autres nous

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