Sujet : Aimer, est le possible le plus lointain ?

Introduction :

Comme l’affirme le philosophe Georges Batailles, "Aimer sans doute est le possible le plus lointain ». En effet, depuis la nuit des temps, l’Amour est un sujet au cœur des préoccupations puisqu’il s’agit d’un sentiment primaire. L’amour, au sens général, est un sentiment d’affection qui nous attire vers autrui, on parle de la philosophie de l’amour. C’est cette philosophie de l’amour qui nous amène à tenter d’expliquer la nature même de l’amour bien qu’elle ne soit pas universelle et que chacun puisse l’interpréter de sa façon. Cette recherche philosophique de l’amour cherche à distinguer les différentes sortes d’amour à travers l’étymologie même de l’amour, qui vient du grec PHILEIN, qui regroupe trois sous parties de l’amour : Éros (l'amour physique), Agape (l'amour spirituel), Storgê (l'amour familial) et Philia (amitié, lien social). La notion de « lointain » fait référence à la notion d’espace-temps, c’est-à-dire qu’on parle du lointain de l’être qui aime et de l’être aimé. Or ici, lorsque l’on parle de lointain, il est question de "possible". Le "possible" se définissant comme ce qui est fondamentalement nécessaire pour exister. C’est grâce à ces deux notions que ce sujet nous amène à réfléchir sur la dimension réelle de ce qu’est le monde du sensible et celui de l’intelligible. C’est ainsi que nous pouvons nous demander si aimer est ce qu’il y a de plus difficile à atteindre ?
Nous étudierons ainsi, en trois grandes parties distinctes, l’amour comme étant un possible lointain de par son idéalisme puis comme étant un sentiment lié au manque et enfin nous aborderons l’aspect de la recherche et du désir de l’amour. I. L’amour, un possible lointain de par son idéalisme.
A.

II. L’amour, un sentiment lié au manque. III. La recherche et le désir de l’amour.

Conclusion :
C’est ainsi que nous sommes amenés à penser que si l’on considère l’amour comment étant un possible, un