Philo
Terminales L/ES/S
P. Serange / J.-J. Marimbert – 2009
Les dissertations représentent deux des trois sujets proposés au choix le jour du baccalauréat, soit la majorité. Ces sujets se présentent sous différentes formes, que nous allons essayer d’examiner ici.
Mais, malgré les conseils et autres entraînements, la plupart du temps, le candidat hésite à prendre ce qui reste un exercice nouveau pour lui. En effet, quand bien même les dissertations existent pour le français en première (même si elles sont de moins en moins choisies par les candidats), la forme même d’une dissertation en philosophie se différencie assez nettement de ce qui a pu être vu dans les autres matières.
C’est ce qui en fait à la fois la difficulté, mais aussi l’attrait, et ce qui en fait l’exercice qui « récolte » les meilleures notes au baccalauréat, les correcteurs récompensant souvent la prise de risque qu’est toujours la mise en œuvre d’une réflexion personnelle, ce en quoi consiste l’exercice dissertatif, par rapport à des explications de textes qui, la plupart du temps, ne font que répéter le texte sans originalité.
Si le candidat, en dissertation de philosophie, doit effectivement respecter, comme nous allons le voir, un ensemble de « règles du jeu » assez strictes, sur le plan de la forme, il demeure très libre quant au contenu.
Le but est, par rapport à la question posée, de développer une réflexion argumentée et nuancée sur le problème que soulève cette question. Cette réflexion, doit être personnelle : il ne s’agit en aucun cas de réciter ni une pensée d’auteur, ni tout le cours concernant l’un des termes du sujet. La plupart des mauvaises notes proviennent ou de ce danger, ou bien d’un autre risque, celui consistant à faire du horssujet. D’où notre volonté d’insister ici sur le travail au brouillon, qui doit