Philo

403 mots 2 pages
Problème :
- La vérité a un caractère absolu et universel.
- Les différents sujets ont une perception relative et particulière de la réalité.

Problématique: Peut-on encore parler de vérité si cette dernière est relative, particulière, subjective ?

I- La vérité est ce qui est

a) Définition de la vérité = accord entre le réel et la pensée
La saisie de la vérité obéit à des critères logiques :
- principe d’identité
- principe de contradiction
- principe de tiers-exclu

La vérité s’oppose à ce qui n’est pas : illusion, faux, mensonge
La vérité ne peut pas ne pas être, elle est nécessaire et donc absolue.

b) les conditions de la vérité : éternité et identité
Cf. Parménide

c) la vérité doit être la même pour tous.
Le caractère absolu et nécessaire de la vérité doit conduire à l’accord des esprits. La vérité est donc universelle.
Ex. : vérité géométrique. Définition du triangle valable pour tout esprit pensant.

Problème :
Cependant la réalité qui s’offre à nous nous permet-elle d’atteindre l’universel, le nécessaire, l’éternel ?

II- Nous n’avons accès qu’à une réalité changeante et instable

a) le mobilisme universel
Cf. Héraclite

b) la vérité change en permanence. Il s’ensuit qu’existe une multiplicité de vérités.

c) Chacun perçoit la réalité en fonction de sa position subjective.
Protagoras : « L’homme est la mesure de toutes choses » = relativisme

Problème : peut-on encore parler de vérité si celle-ci change en fonction de notre appréhension subjective ?

III- A quelle vérité avons-nous accès ?

a) Problème de la contradiction des différents jugements prétendant énoncer le vrai.
La multiplicité des points de vue divers et contradictoires contrevient au principe d’identité et de contradiction.

b) Cependant demeure la possibilité d’atteindre une notion universelle et non relative, objective. C’est l’essence.
En fait, l’essence ne varie pas en fonction des circonstances ou de la subjectivité.
Ce sont les

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