philo
À première vue, l’auteur soutient la thèse suivante : «Si la vérité et l’être sont inaccessibles, la vraisemblance, l’apparence et le succès oratoire ne le sont pas»1. Ce que l’auteur tient à dire est que s’il n’est pas possible d’accéder à la vérité ainsi qu’à l’être, il est possible d’avoir accès à ce qui nous semble plausible, mais qui n’est pas nécessairement vrai (vraisemblable) et à l’art de la parole (rhétorique). On ne peut pas avoir accès à ce qui a de Divin, ce qu’il y a de plus grand, SI plus grand il y a. On ne peut non plus pas avoir accès au discours sur l’être. Donc, pour lui, la seule chose étant considérée comme accessible sera la mise en valeur de l’éloquence, qui est la manière de s’exprimer avec aisance.
Par ailleurs, certains sophistes se sont faits marqués par l’éléatisme en ce qui concerne leur position. L’éléatisme, la philosophie appartenant à l’école philosophique d’Élée, est celle où toutes les connaissances qui nous viennent par les sens sont celles sur lesquelles on ne peut en aucune façon se fier. La Déesse de Parménide défend que la vérité ne peut pas provenir de l’être humain, puisque les opinions de ce dernier ne sont pas de toute confiance. Leurs opinions dépourvues d’intérêt ne se basent que sur ce qui leur semble vrai, leurs sens et le non-être qui n’ira jamais au-delà de leurs connaissances. De plus, on ne peut point disposer que d’un seul discours humain, puisque ce dernier change d’un humain à l’autre. Selon