philo

836 mots 4 pages
En effet, chaque événement est le fruit d'une longue série de causes. Et la relation de la cause à l'effet est nécessaire : un autre effet ne peut pas naître d'une même cause, ou d'un même ensemble de causes. Il ne sert donc à rien de désirer autre chose que ce qui advient ou de se révolter contre ce qui est, car tout est nécessaire. On ne ferait que se rendre inutilement malheureux. Cette conception métaphysique juste de la nécessité qui règne dans toutes les choses du monde contribue à annuler mes désirs.
Tel est le principe : admettre ce qui nous arrive comme inéluctable, pour ne plus s'en affliger. Mais pour les stoïciens, les hommes sont comme des enfants ou des fous puisqu'ils désirent sans cesse autre chose que ce qui est et se rendent par eux-mêmes malheureux : « Il ne faut pas demander que les événements arrivent comme tu le veux, mais il faut les vouloir comme ils arrivent ; ainsi ta vie sera heureuse » (pensée 8). C'est l'amour du destin, l' « amor fati » auquel il faut parvenir pour être sage. La providence.Les stoïciens allaient même encore plus loin dans cette réflexion sur l'ordre des choses.

L'homme vit dans un monde où tout est déterminé et pourtant c'est le seul être vivant qu'on qualifie de libre. Mais cette liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut quand on le souhaite. Il faut prendre en compte que l'Homme est un être doué de raison, un être intelligent et c'est justement cette capacité à raisonner qui lui donne un pouvoir sur lui-même et qui caractérise alors sa liberté parce qu'il est entièrement responsable de ses actes.
La liberté s'oppose ainsi à toute sorte de déterminisme, on ne peut donc pas dire qu'un Homme soit libre s'il est conditionné par des choses qui lui sont extérieures à sa volonté, qu'il ne maîtrise pas. Ne plus posséder cette liberté propre à chacun c'est donc se rendre compte que quelque chose a échappé à notre contrôle. Mais ceci est-il possible, est-il possible que l'homme doué d'une raison qui lui appartient en

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