philo

339 mots 2 pages
PHILOSOPHIE

Etre artiste, est-ce un jeu d'enfant ?
Doit-on nécessairement distinguer le jeu du travail ? Et l'art n'est-il justement pas un domaine qui pourrait concilier les deux ? On peut appeler jeu, en droit, toute activité dont le but est l'agréable ou le plaisir ; on peut appeler travail toute activité dont le but est d'obtenir un salaire. Plaisir et rémunération sont-ils incompatibles ? Plaisir et contrainte s'opposent- ils toujours ? Dira-t-on d'un artiste qui est payé pour ses oeuvres qu'il travaille, que son art est un travail, mais de l'artiste qui ne trouve pas d'acheteurs qu'il joue ? Doit-on limiter le jeu à un seul critère de plaisir, ou à une volonté ludique ? Si travailler est respecter des règles, des techniques, un des enjeux de l'art n'est-il pas création hors de ces limites, ou en jouant avec elles ? Si la création artistique apparaît souvent comme une douleur, alors doit-on nécessairement à partir de ce critère dire que c'est un travail ? L'art se rapproche du jeu parce qu'il est une fin en soi, et peut-être parce que le jeu prend place dans un espace de possibilités imaginaires. Mais il se distingue du jeu en ceci qu'il suppose la production d'une oeuvre d'art, qui demande un travail au sens d'une élaboration du matériau par une forme ou une technique : en ce sens, il y a des contraintes dans l'art, des règles de l'art qui paraissent différentes de simples règles du jeu d'enfant.

Lorsque nous admirons une œuvre d'art, on se demande parfois si la confection de cet ouvrage n'est pas à la portée de tous, si tout le monde ne peut pas être ou devenir un artiste. Je pense que la réponse est non. On entend des fois « un enfant de trois ans pourrait le faire » ce qui associe l'art à une simplicité. L'expression jeu d'enfant renvoie à cette facilité, à une aisance, à aucun besoin d'apprendre ou de travailler, de quelque chose qui se fait sans peine sans effort sans contrainte. Samedi : 18h45 jusqua 10h30

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