PHILO
Ce texte repose tout entier sur le choix libre et responsable qui est initial, et de la suite dont on est responsable parce qu'on l'a choisie.
Aristote cerne le problème suivant : l'homme est-il ce qu'il est pour cause de ces actions répétitives depuis sa naissance ? Cela est-il dépendant de sa volonté ?
Nous constatons que les premières fois que l'homme veut effectuer une action, il est facile pour lui de ne pas la commettre, en revanche, une fois que cette action est devenue une habitude, il lui est plus difficile de ne pas la répéter voire de la stopper. Or, l'homme a-t-il connaissance d'avoir le choix de ses actes ? Mais un homme peut être jugé car depuis sa naissance, il a prit de mauvaises habitudes, qu'il ne peut, ou ne peut presque pas s'en défaire, mais dans ce cas, n'est il pas dépourvu de sa volonté ? à Selon Aristote, c'est en menant une existence relâchée que les hommes sont personnellement responsables d'être eux même devenu relâchés ou d'être devenu eux même intempérant. Ainsi, l'exercice répété des actions deviendrait Habitude, ce qui aurait pour conséquence de nous rendre ce que nous faisons. Donc selon lui, « je deviens l'acte que je pose », Il définit donc cette hypothèse dans le concept du déterminisme, théorie selon laquelle tout les phénomènes naturels sont déterminés par des causes dont ils sont les effets. Est-ce à dire que ce que je fais, fait de moi ce que je suis ?
Prenons l'exemple de l'addiction : supposons qu'un individu fume pour la première fois une cigarette et qu'il soit conscient de son choix. Il répète cette action qui devient donc habitude, cela le rend-il responsable de son acte, ou des conséquences qui pourront être la maladie, la dépendance, le cancer, la mort ? N'y-a-t-il pas d'autres causes telles que la responsabilité du vendeur, de l'industrie économique du tabac ?
Ainsi pour cet exemple, la dépendance qui est une conséquence directe des actes propres de