La liberté est facile à définir. Elle est la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est la capacité de se déterminer soi-même à des choix contingents. Mais alors qu’est-ce que le libre arbitre ? Descartes le définit comme un pouvoir de décision. En effet, personne ne peut savoir ce que l’on fera demain, pas même une science. On sait qu’on est libre parce qu’on le sent. Or, d’autres philosophes comme Spinoza nie la notion du libre arbitre qui pour lui n’est qu’une illusion. Nietzsche se trouve du côté des philosophes qui nient le libre arbitre.
Nietzsche est un philosophe allemand du XIX° siècle. On étudiera sa position sur le libre arbitre dans l’extrait de son livre Humain, trop humain, de 1880. En commençant, dans une première partie par le regarde des hommes face à leur liberté. Puis, dans une deuxième partie par l’explication que donne Nietzsche du fait que les hommes se trompent et enfin par l’hypothèse inverse qu’avance Nietzsche.

Nietzsche montre que les hommes se pensent libre tant qu’ils sont indépendants c'est-à-dire qu’ils ne dépendent pas de quelque chose. Or ce n’est qu’un sentiment, « sentons ». En effet, les « programmes » qui nous constituent exclus certaines choses mais ils permettent un très grand nombre de combinaisons ce qui donne l’impression d’être libre. Nietzsche s’inclut dans les hommes car il utilise le sujet « nous ». Mais rapporte ensuite, que c’est une conclusion erronée, un faux raisonnement. Or tous les hommes ont se raisonnement donc les philosophes aussi, donc ils se basent sur un raisonnement faux dès le départ qui n’est que l’apparence d’une logique. Cette conclusion erronée montre également que l’homme est orgueilleux et possède une soif de domination. En effet l’homme peut refuser d’affirmer une vérité ou de poursuivre un bien connu pour affirmer son libre arbitre. C’est le pouvoir de refuser qui fait la grandeur de l’homme. Donc on peut