Dans l'œuvre de Platon, L'Apologie de Socrate, le philosophe de la Grèce antique, Socrate a une prise de conscience importante face aux gens qu'il côtoie. Il réalise que la plupart des personnes importantes dans la société, celles que l'on vente le plus et que l'on admire par leur habileté à parler en public et à être convaincantes, sont malheureusement dans un contexte de double ignorance. C'est-à-dire, qu'elles ne savent pas qu'elles ne savent pas. Aujourd'hui, un grand nombre de personnes font partie de ce mouvement intellectuel, la double ignorance. Par exemple, depuis la nouvelle réforme de 2000-2001, le renouveau pédagogique, qui tente l'éducation par l'approche par compétences, à suscitée tout un débat au sein de la société. L'approche par compétences vise l'évaluation des connaissances des étudiants, c'est-à-dire qu'anciennement ce que l'on privilégiait, tel le savoir et les règles de bases, ne sont plus primordiales dans l'enseignement. Ce qui veux dire qu'en obligeant les enseignantes et les enseignants à évaluer les élèves uniquement sur la base du développement de leurs compétences (leurs savoir-faire), le ministère se trouve à banaliser, voire ignorer les connaissances (les savoirs) dans l’apprentissage des enfants. Comme si on pouvait être compétent dans un certain domaine, sans avoir les connaissances qui s'y rattachent! Le problème majeure débute par ceux qui l'ont instaurés, car ils ne comprennent même pas ce qu'ils affirment. Ils ne savent pas ce qu'est qu'une approche par compétences. De plus, dans un article parut sur un site internet[1], Bernard Landry affirme: « On ne nous a jamais dit au conseil des ministres que cela voulait dire la disparition des moyennes de groupe, que ca signifiait le non-redoublement et la primauté des `compétences transversales´ des mots à peine compréhensibles». C'est là le cœur de l'idée mal comprise! Les politiciens ne font que prétendent détenir un savoir et ne s'attardent définitivement pas à la compréhension