On a l’impression que c’est quelque chose de subjectif. En science une expérience est validée, contrôlée par plusieurs personnes. Si on dépasse l’expérience subjective il y a une forme de partage possible de l’expérience. Ce type de savoir est-il universel ? Dans qu’elle mesure peut-on partager l’expérience ?
L’expérience est-ce quelque chose d’entièrement subjectif ?
Ou commence et ou s’arrête l’expérience ?
Extrait des mémoires de Chateaubriand, l’écoute d’une grive une expérience qui lui en rappel un autre entendu dans son passé. « La manière dont j’entends ce chant vient de la connaissance des choses appréciées et jugées. » il y un concept étroit de l’expérience purement sensible et un champ plus large qui s’étend jusqu’au jugement, à la réflexion et la pensée qui interviennent lors de l’expérience. Faut-il intégrer à l’expérience une forme de savoir qui en résulte ? Ce n’est pas un hasard si la question de l’expérience n’est pas seulement théorique, cela trouve sa place dans le roman de formation (bildung), l’expérience se dit à travers une narration, une expérience c’est une suite d’épisode dans lequel on est entrainé. Le type littéraire qui correspond est le roman, l’expérience est-ce quelque chose d’actif ou de passif ? en français on dit avoir l’expérience de ou faire l’expérience de. On peut parler de l’expérience de trois manières, l’expérience comme d’état, un essai, un résultat. Phronésis = sagesse pratique résultat de l’expérience.
L’expérience inclue-t-elle des capacités acquise à travers un processus passif ? Avoir une expérience met en jeu une certaine forme d’activité, c’est s’orienter. Exemple la forêt dans La divine comédie de DANTE, au tout début du champ 1, extrait « au milieu du chemin de notre vie je me retrouvais dans une forêt obscure car la voie droite était perdue ». L’auteur commence à parler de « notre » vie « je » me retrouvais, l’expérience a une valeur universelle mais c’est une chose que chacun ne peut faire que soit même.