Philosophie Kantienne
L’objectif premier de la profession infirmière consiste à offrir des soins de santé de qualité aux personnes qui en ont besoin. C’est un principe auquel je suis actuellement confrontée. En effet, Jonathan, un collègue infirmier, adopte des pratiques très douteuses dans le cadre de ses fonctions. Il consomme des stupéfiants, qu’il s’approprie illégalement sur le département afin d’assumer les heures supplémentaires qu’il a prises à sa charge. Je juge qu’un tel comportement compromet la qualité des soins donnés aux patients. Mais Jonathan est sympathique, et la perspective de le dénoncer m’attriste. Devrais-je entamer les procédures de dénonciation qui est nécessaire à la dispensation de soins adéquats de qualités ? Afin de répondre à ce dilemme éthique, j’analyserai, en appliquant la théorie éthique de Kant, cette situation. Avec une démarche morale et rationnelle, je serai en mesure de prendre une décision conforme à la rigoureuse philosophie Kantienne.
Je me retrouve confrontée à un dilemme éthique puisque peu importe ma décision, je dois renoncer à quelque chose d’important. Je sais que je dois choisir entre compromettre la qualité des soins et ne pas dénoncer mon collègue ou assurer la qualité des soins et services et dénoncer la situation aux instances appropriées. Si je décide d’être loyal envers mon collègue, je compromets le processus thérapeutique qui permet d’assurer la sécurité des patients. Toutefois, si je prends les moyens raisonnables afin d’assurer la qualité des soins aux patients en dénonçant Jonathan, je sais que les conséquences de mon geste auront un impact sur la carrière et la réputation de celui-ci. Je me retrouve profondément dévastée par la confrontation de deux valeurs auxquelles je suis sérieusement attachée : la qualité des soins et la sympathie.
Pour déterminer laquelle des décisions est juste, selon la théorie de Kant, je dois d’abord établir quels sont les «