Philosophie Politique Le Merite
2 types de grammaires :
Grammaire transitive directe : on dira que untel mérite qlqch _rétribution_/(Grec) meros : la partie d’un tout, d’un organisme _méréologie_
Placer le sujet dans un champ : les qualités, les dignités des agents/ contexte socio-économique-juridique-politique
Cf : la politique et théorie du marché et de la rétribution (cf : l’Ethique à Nicomaque) théorie de l’échange et de différentes formes de justice.
Grammaire intransitive : on ne dira pas que x mérite telle ou telle chose mais qu’il a du mérite ou qu’il est méritant (tend vers une théorie des valeurs morales : axiologie, jugement moral, avoir de la valeur au sens absolu)
Le mérite au sens strictement moral « se mesure non pas à ce qu’il rapporte mais à ce qu’il coûte »
W. Shakespeare, Hamlet
Discussion Polonius et Hamlet, puisque le mérite renvoi, se mesure au sens moral à ce qu’il coûte, c’est-à-dire qu’il est d’autant plus grand que les obstacles à l’exigence morale le sont.
Ne pas confondre mérite et capacité. La notion du mérite s’étudie de façon forcément négative et indirecte. Mais cela signifie qu’il est rigoureusement impossible de se dire méritant.
Kant, l’ideal du Saint, celui qui ne revendique aucun mérite.
La valeur de la noblesse : le sacrifice, l’effort.
Générosité (comme générosité de soi, don de soi), liberté de l’indifférence aux choses (Kant)
« Dieu seul est saint, par lui tout a été fait » donc qui attribue le mérite ? Donc la seule chose que les hommes peuvent avoir créé est le mal. (Luther, Kant)
Erasme, avait rédigé un traité du libre arbitre et Luther répond par un traité du Cerf-arbitre (cerf contraire de libre, concept de servitude), il développe que la seule liberté de l’homme, la seule chose dont il peut se targuer c’est d’être à l’origine du mal puisque les hommes n’ont pas de mérite si on entend par la gloire et prestige découlant d’élément positifs qui selon la thèse religieuse émane de Dieu.
Leibniz, La