Philosophie, l'homme
Montaigne, Les Essais
Jusqu'à la Renaissance, l'homme se connaissait en Dieu. Donc il n'y avait pas de questions anthropologiques.
Il n'y avait que des réponses.
Dieu disparaissant, l'homme va se poser la question « qui suis-je ? »
Au 16° la question émerge
Au 17° la question trouve une réponse ferme et constante par le travail de Descartes.
Il fonde le sujet.
Au 17° on lui dispose des droits
Au 18° on soupçonne ce sujet
Au 19° on tue ce sujet.
Le domaine anthropologique est le domaine ne plus emblématique de la post-modernité.
Descartes affirme le je-suis parce que je pense.
Au 19° siècle, on lui rétorquera « Je suis parce que le langage résonne en moi» Nietzsche
« Je suis parce que Ça pense en moi » Freud
« Je suis parce que les conditions socio-économiques m'ont produit » Marx
L'homme est né au 17°. Il meurt au 20°siècle (Michel Foucault) Les sciences de la nature se fondent au 17° physique, 18° Chimie, 19° Biologie. Les sciences vont alors se tourner vers un objet qui n'est pas encore scientifique : l'homme.
Aujourd'hui, les sciences humaines (=qui portent pour objet l'homme, étudient l'homme) montrent que les principes qui déterminent l'homme n'ont rien d'humain : Ce sont des forces nécessaires et aveugles exemple : La Psychanalyse : L'essence de l'homme c'est la pulsion. Or une pulsion n'a rien d'humain. L'économie : Ce qui caractérise l'homme qui échange ceux sont les lois des échanges. Et les lois sont déterminées. Elles ne doivent rien à la liberté. La sociologie : Ce qui détermine l'homme vivant en société ceux sont des déterminismes sociaux...
Histoire ...etc...
Science sociale : Science ayant pour objet l'homme social.
- Les sciences humaines montrer que ce qui meut l'homme ceux sont des déterminismes nécessaires et aveugles qui n'ont pas d'essence humaine.
- Les sciences humaines sont