Finalité de la peine.
Quelle est la fin humanitaire de la peine ?
Confusions entre humanitarisme, humanisme et humanitaire sans discernement. Il faut remonter dans le temps et prendre en considération les origines historiques. Ces notions apparaissent dans une certaine époque et sont tributaire d’une certaine…
L’humanisme apparaît pendant la Renaissance tandis que l’humanitarisme apparaît après la seconde guerre mondiale. La Renaissance a rompu avec un ordre mystique et inexplicable. On retrouve les trésors oubliés de la littérature gréco-latine. Le monde gréco-romain est matérialiste même s’il y a des dieux. Ils ne croyaient pas aux dieux tout en les respectant. Il ne fallait remettre en doute les fondements de la cité qui étaient la religion. Toujours une collaboration entre le religieux et le politique. Le sacre arrivait devant le pape et c’était lui qui couronnait les rois de France. Sauf Napoléon qui a pris la couronne de ses mains. Machinations de l’Eglise avec le Patriarche qui soutenait l’Empereur et était au courant de ses péchés, en échange le souverain assurait la place du Patriarche. A Rome aussi on divinisait l’Empereur. Le mot « divin » désignait des êtres exceptionnels. Toute la philosophie était tournée vers la vie dans la cité qui n’était pas séparé de la vie privé. Pendant la Renaissance, on découvre toutes ces valeurs qu’on doit voir dans la cité. Mais lorsqu’on parle de l’humanisme, dans un sens plus large on parle de tous ces courants qui ne pensent qu’au bien de l’Homme. La première définition de cet humanisme on la trouve dans Cicéron « tout ce qui se rapporte à l’Homme ne me laisse pas indifférent ». Cette formule est reprise par Lévinas « lorsqu’il y a en face de moi un homme meurtri, vulnérable, ça ne peut pas me laisser indifférent ». cf « L’humanisme de l’autre homme ». Le fondement est qu’il y a un être humain et que cela ne laisse pas indifférent. On trouve ainsi chez Cicéron une reprise des termes de Tarence.
Cependant, on ne parle