Philosophie P.
La liberté qu’il s’agit de retrouver n’est pas l’indépendance mais la liberté civile = la loi. La loi elle nous libère de toutes les relations de servis et de servitude. Le peuple est souverain, donc il fait les lois. Volonté générale = volonté à laquelle chacun participe, bien plus large qu’une simple volonté majoritaire. La loi est l’expression de la volonté générale, celle du peuple consulté sur des questions d’intérêt général. C’est le modèle démocratique qui s’impose. La souveraineté du peuple concilie la liberté des citoyens et l’autorité de l’Etat qui est l’expression de la volonté générale qui n’ère jamais. Elle est en droit de contraindre les volontés minoritaires. « Quiconque refuseras d’obéir, y seras contraint par tout le corps ce qui revient à le forcer à être libre. Ce sera donc à l’Etat d’exercer ce pouvoir de contrainte, au nom du peuple. Celui qui désobéit est sévèrement puni et est parfois déclaré ennemie du peuple. La terreur Robespierriste : despotisme de la liberté, dictature de la vertu. Rousseau n’a-t-il pas confondu le droit et la morale ? Est-ce que l’Etat peut rendre les hommes meilleurs par la contrainte ? D’où la critique de Benjamin Constant : la démocratie peut-elle être directe ? Ou bien ne faut-il pas introduire un principe de représentation du peuple ? La démocratie doit – elle reposer sur le consentement ou bien ce que permet la démocratie permet des désaccords ? Ne faut-il pas toujours se méfier de l’Etat y compris quand il est légitime en sont principe ? N’est-il pas tenter de dégénérer, de n’exercer le pouvoir que pour ce qui gouverne. Est- ce que le problème de l’Etat Républicain voulu par Rousseau (jacobin), n’est-il pas de de soumettre l’individu et la société tout entière sous le pouvoir de l’Etat ?
III) Les critiques de l’Etat moderne
La démocratie commence à ne plus apparaître comme une anarchie, toujours dans la peur de tomber dans le despotisme. L’idée démocratique gagne du terrain, mais est toujours à