Philosophie
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« L’existentialisme est un humanisme » est une conférence donnée par Jean-Paul Sartre à Paris en octobre 1945, à la demande de ses soutiens Jacques Calmy et Marc Beigbeder. L’enjeu de cette conférence était pour Sartre de répondre aux critiques de ceux, droite catholique et parti communiste mêlés, qui l’accusaient de saper les fondements spirituels de la reconstruction française, avec une doctrine « existentialiste » que les uns comme les autres accusaient, fondamentalement, d’être la parfaite théorisation de l’individualisme nihiliste. La ligne de défense de Sartre est paradoxale : d’un côté, il affirme que l’existentialisme est réservé au philosophe, donc ne saurait « démoraliser les foules », mais d’un autre côté, il met cette doctrine à la disposition du grand public.
L’existentialisme – ou plutôt la « philosophie de l’existence », comme préfère l’appeler Sartre – est un mouvement philosophique né après la Seconde Guerre mondiale. Cette doctrine a été inspirée de la philosophie de deux auteurs allemands que Sartre a beaucoup étudiés : Husserl et Heidegger, qui ont fondé la « phénoménologie » et qui ont cherché déjà à décrire les phénomènes de la conscience. L’existentialisme de Sartre est une pensée qui a pour but de décrire les structures de l’existence. Loin de se fonder sur des définitions déjà
Quels sont les autres humanismes ?
L'Humanisme, parti d'un retour aux textes et à certaines valeurs de l'Antiquité, s'est adjoint tout naturellement l'esprit de liberté et d'indépendance à l'égard des dogmes trop rigides et constitua incontestablement un courant qui, grâce à la Réforme, permit une nouvelle libération des hommes et l'apparition d'un esprit de tolérance nourri de ce que le Don Juan de Molière manifestera à l'égard du pauvre homme qui lui indiquait son chemin, l'« amour de l'humanité ». L'Humanisme de la Renaissance s'est maintenu dans le monde occidental jusqu'à la