L’existentialisme selon Sartre est une doctrine qui se caractérise principalement par la subjectivité de l’homme qui dirige son propre destin. L’existentialisme chrétien et l’existentialisme athée dont Sartre fait partie ont tous les deux une conception différente de leur philosophie «excepté l’existence qui précède l’essence». La conception athée de cette doctrine a comme point de départ la subjectivité de l’humain. Dans l’existentialisme de Sartre, Dieu n’existe pas. S’il existait nous devrions être déterminés par ce dernier et donc nous n’aurions pas la liberté de choisir notre propre vie et donc nous ne saurions pas libre. Cette incroyance envers Dieu est considérée comme un délaissement. Celle-ci apporte la liberté seulement si nous considérons les normes de subjectivité envers nous même et envers les autres donc l’homme sera libre. La liberté c’est les actions subjectives que l’homme décide de faire de bonne foi pour lui et pour les autres de manière à établir un progrès dans le monde. Le progrès est une amélioration qu’un homme a réalisée grâce à un engagement qu’il a pris suite à un acte qu’il a créée. Cette action que l’homme a pour but de réaliser est apportée par une responsabilité qui elle déclenche une angoisse simple. Cette angoisse simple est la cause directe d’une action menée par l’homme qui incitera ce dernier à progresser face à une situation dont habituellement n’aurait pas été en mesure de l’améliorer ou de la crée. Contrairement à Descartes, l’existence est basée sur son propre être. C’est-à-dire, qu’une fois au monde, l’homme n’est pas une partie de l’essence de Dieu comme l’affirme Descartes, mais bien un être humain responsable de ce qu’il est donc il est humain à part entière. Prenons un exemple « l’homme est comparé à une feuille blanche dès sa naissance. Cette feuille blanche est son existence et tout ce qu’il sera écrit sur la feuille, selon les critères de l’homme même, sera son essence. L’homme choisira lui-même ce qu’il écrit sur la