Philosophie
La philosophie n’étant pas une science, elle se réfère plutôt au domaine des connaissances et son but est la clarification logique de la pensée. Très souvent, cette réflexion induit à une opinion. Opinion qui converge d’une personne à l’autre. Ces jugements, pour Epictète sont source de conflit et ne sont pas universellement applicables. Solution à ce problème, il nous révèle que la philosophie détient une norme supérieure à l’opinion que chacun a d’une idée. Dès lors toute personne voulant être philosophe tend vers un idéale, qui n’est entre autre que la quête de cette norme pour l’étendre à toutes les cultures. C’est en cela que réside la clef de la philosophie. La Prise de conscience, première vraie étincelle chez l'homme pouvant alimenter la philosophie. En somme le Cogito, seule réelle valeur universelle pour Epictète. En effet, ce "je pense" bouscule toutes opinions et fondamentaux admis par l'homme qui est capable de conscience de soi, ce qui lui permet de se détacher du monde des objets, des facteurs environnants, de penser en mode intrinsèque. Cette lucidité, chasteté de l'esprit, mène à la prise de conscience dit conflit dont nous connaissons la cause, qui demeure un doute, une volonté orientée et influencée, tout comme la simple opinion. La conscience permet alors de critiquer ces jugements pour en détenir le fondement véridique, qui nous mènera vers un savoir, une connaissance tenue pour véritable, telle que Descartes la décrirait. Il appelle à une recherche philosophique en mettant en rigueur un des préceptes de Platon « S’étonner, voilà un sentiment qui est tout à fait digne d’un philosophe. La Philosophie n’a pas d’autre origine. » Cette citation nous renvoie par ailleurs au début du texte ; « le départ de la philosophie. » (l1). Cette recherche avance Epictète à l’idée qu’une norme pourrait être la solution qui nous permettrait de valider la rationalité d’une opinion. Cette norme pèsera le poids d’un