Philosophie
INTRO : L’opinion commune se fait de la liberté, l’idée suivante : « être libre, c’est le fait de réaliser tout ce que l’on veut » Est- ce la une définition pertinente ? Non, parce-que : -Faire ce que l’on veut empiète sur la liberté d’autrui et finit par engendrer la guerre, les rapports de force violents, ce qui mène à l’opposé de la liberté. -Faire ce que l’on veut peut conduire à créée des dépendances, à perdre tout con trôle sur son désir, à être incapable de résister à la tentation comme ces enfants gâtés qui sont en proie aux caprices. C’est pourquoi nous devons chercher une définition de la liberté, meilleure que celle là. Qu’est –ce que la liberté ? I) Le problème du libre arbitre. - Le libre arbitre : c’est une faculté de faire des choix. Le juge décide
Impartial différent de l’influence.
Le pouvoir de réfléchir.
DEFINITION : La liberté chez nous, semble se manifester par l’usage d’un libre arbitre, c’est en nous la capacité de faire des choix, de prendre des décisions. On agit par soi-même et non sans le commandement d’un autre. Posséder le libre-arbitre, c’est être libre, au sens où on est son propre maître, on obéit qu’a soit même, à sa propre loi. Mais possédons-nous vraiment un libre arbitre ? Ne sommes nous pas rattrapés par ses différentes influences qui sont que l’on se rend compte détermine nos choix ? Peut-être avons-nous seulement l’illusion de posséder un libre arbitre ? SPINOZA P174 Ce texte donne plusieurs exemples d’illusion du libre-arbitre. La racine de cette illusion tient au fait qu’on est déterminé à agir, mais on ne ressent pas ce déterminisme. On est contraint d’agir d’une certaine façon mais on ne ressent pas la contrainte. On se sent libre et du coup, on se croit libre, mais Spinoza justement nous incite à ne pas confondre liberté et sentiments de liberté. *Pour cela, il signale le cas de l’enfant, qui croit aimer le lait spontanément, alors qu’il