Philosophie
La conscience me donne une indication sur moi, à savoir que je suis. La conscience me délivre la certitude de ma réalité. C'est la représentation de ce que je pense être. On pourrait appeler ça « la science de soi même », on apprendrai par la conscience presque à se connaître, à ce qu'est chacun est.
Transition : Limite de cette thèse : dire que j’ai une réalité ne dit rien de ce qu’est ma réalité. Il faut donc aller plus loin et se demander si la conscience est capable de délivrer une connaissance de mon essence ou si elle se borne à donner la certitude de ma propre réalité.
II) Antithèse Présupposé. Je suis partiellement ce que j'ai conscience d’être. La conscience pourrait être un obstacle à la connaissance moi-même, et serait même, en ce qui me concerne, une source d'illusions. Bref, la conscience me trompe. Nous sommes peut-être tout à fait autre que ce que nous avons conscience d'être -du moins, cela est ici présenté comme douteux Je ne peux m’empêcher de constater que je ne me connais pas parfaitement, que parfois ce sont les autres qui me révèlent à moi-même, et donc que la conscience ne me renvoie pas toujours une image exacte et fidèle de ce que je suis vraiment. De plus nous nous mentons à nous-même ou bien que nous avons du mal à nous connaître. Notre conscience de soi semble alors incomplète ou infidèle. La conscience pourrait être un obstacle à la connaissance de soi-même, et serait même, en ce qui me concerne, une source d'illusions.
III) Synthèse Comment dépasser la conscience des incertitudes de soi ? Mais finalement, ne puis-je pas partiellement prendre conscience de ce que je suis? Par quels moyens peut-on faire coïncider ce que je suis avec ce que j'ai conscience d'être ? Comment dépasser les incertitudes de la conscience de soi