Philosophie
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Suffit-il qu’une action découle de notre nature pour qu’elle soit libre ?KANT dans les Prolégomènes à toute métaphysique future se consacre à l’examen de la question de savoir s’il est possible de penser ensemble « sans contradiction » la nature et la liberté, et plus précisément « attribuer nature et liberté à la même chose », et si tel est le cas, à quelles conditions.
Cette idée de l’action libre est opposée à celles d’autres philosophes comme par exemple, avec l’idée du fatalisme ou encore celle du déterminisme. SPINOZA, par exemple, affirme que chaque chose s’explique rationnellement par sa cause et non autrement; il ne promeut néanmoins pas le fatalisme. Selon ce philosophe, l’action n’est pas libre. De plus, la nature étant à la fois innée et biologique mais aussi, ce qui nous est donné au départ et, ce qui est acquis au cours d’un développement considéré comme normal pour l’espèce, il est possible de se demander s’il suffit qu’une action découle de notre nature pour qu’elle soit libre. L’étude du fait que les actions découlant de notre nature ne soient pas libres puisqu’elles sont nécessaires et que ces deux termes sont opposés, puis celle du lien entre nature et liberté permettant d’affirmer qu’une action qui découle de notre nature est libre; et enfin, l’étude de l’action libre liée à l’action émanent du moi permettront de répondre à cette problématique.
Dans un premier temps, la liberté a d'abord été conçue dans le domaine de l'action et de la politique. Il s'agit alors de la liberté de faire, et l'homme libre s'oppose au prisonnier ou à l'esclave. C'est là un concept de liberté qui a le mérite d'être clair et facile à comprendre. Néanmoins, il sera visible que la nature sera vue comme étant l’opposée de l’action libre. Tout d’abord, la philosophie de SPINOZA montre l’idée de l’action libre. D’un être qui subit les évènements et qui les redoute, d’un être qui, sans cesse, a peur et se sent passif vis-à-vis de la Nature, Spinoza