Philospohie justice et droit
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Si les systèmes juridiques déterminent un rapport des peuples à eux-mêmes (notamment dans les démocraties), il va de soi que chaque Etat dispose de son propre système juridique, puisque l’humanité est diversifiée et comporte une multiplicité de peuples, de sociétés, d’Etats. Rien n’empêche par ailleurs que l’on conçoive un droit international, qui s’élabore lentement. De plus le droit, au sens juridique, détermine les conditions générales de la justice : il tend au juste, il le vise, et la justice ou norme morale semble en constituer la norme. Tout droit essaie d’être juste, sans qu’il soit la justice elle-même. Mais de la sorte, nous parvenons à un problème : si le droit détermine les conditions du juste, et s’il est particulier à chaque société ou Etat, cela implique qu’il n’y a de justice que particulière. Or, la justice se présente, en tant qu’idéal, comme une valeur universelle, due à tout homme, par delà son appartenance à tel ou tel Etat. Mais s’il n’y a de justice que particulière, cela signifie-t-il que l’idée d’une justice universelle n’a pas de sens ? Pour voir cela il convient d’observer en premier lieu la relative égalité des hommes face au Droit Positif. Cela nous mènera également à étudier le caractère relatif de ce Droit Positif, promulguant parfois des injustices et des inégalités. Cette démarche nous conduira enfin à analyser la notion de « Justice Universelle », et la notion de morale qui accompagne celle-ci.
La justice est avant tout caractérisée par le ‘‘droit positif ’’, caractéristique à chaque société, et relative à l’époque considérée.
Lors de tous les problèmes juridiques, celles qui tranchent en dernière instance, souverainement, dans les états de droit, sont les normes constitutives du droit dit "positif". . Le droit positif est l'ensemble des règles définissant ce qui est légal, permis, et illégal, interdit, dans une société donnée. L'institution du droit positif signale la disjonction de la puissance matérielle (capacité de faire)