Phobie sociale
L’article écrit par Frédéric parle des différents degrés d’inhibitions sociales. En fait, le problème n’est pas le même s’il s’agit de simple gêne, de timidité ou encore de phobie sociale. L’inhibition sociale pour sa part est la diminution de contacts sociaux. L’individu a « une pulsion qui sous l’effet d’obstacles externes ou internes n’atteint pas son mode direct de satisfaction (but) et trouve une satisfaction atténuée dans des activités ou des relations». ¹ Pour ce qui est de l’anxiété sociale, c’est plutôt une peur persistante lorsque l’individu entreprend des relations sociales ou des performances et que l’individu est en contact avec un entourage peu familier ou qui est exposé à des observations face à lui. Il évitera donc toutes sortes de situations sociales. On peut dire également que l’anxiété sociale est un trouble relationnel.
Les mécanismes qui enclenchent cette peur face aux autres concernent à la fois l’individu et ce qu’il pense de lui mais aussi la vision qu’il a des autres et ce qu’il pense que les autres pensent à son sujet. Dans l’anxiété sociale, la force de l’émotion anxieuse va influencer le comportement humain afin qu’il évite les contacts sociaux. Ce n’est pas le désir de l’individu mais plutôt de l’angoisse face à autrui. Il est bien de savoir que toute inhibition n’est pas pathologique. Mais dans le cas de l’angoisse en public, l’isolement est tout à fait volontaire. L’individu utilise cette inhibition afin de se protéger.
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Pour ce qui est des personnes qui doivent vivre avec cette angoisse permanente, l’image qu’elles projettent est moindre que ce qu’elles vivent réellement. « On retrouve une différence entre le comportement extérieurement visible (inhibition comportementale) et le comportement interne qui peut être fait d’émotions, de souffrance, d’angoisse, d’anxiété, de honte, et des cognitions ¹ Frédéric FANGET, De