Photographie contemporaine
5. Photographie et arts plastiques
La photographie plasticienne :
L’expression française « photographie plasticienne », forgée par la critique Dominique Baqué en 1998 et rapidement répandue dans le domaine de l’art, désigne les productions artistiques contemporaines qui utilisent la technique photographique e, jouant sur l’autonomie dont jouit ce médium dans la critique d’art depuis les années 70. Elle reste cependant contestée dans sa légitimité à désigner un ensemble cohérent.
*Bernard Piossu, Mexico, 1966
*Bernard Piossu, Route, Oklahoma, 1983
Courant analysé/théorisé par Serge Tisseron
« Mystère de la chambre claire ». Explique qu’une image issue d’une photo pauvre s’assimile à des images mentales de nos souvenirs.
*Yannick Vigouroux, Sicile, juin 2010 – Agfa Clack
Composition bien construite malgré flou intense. Souvenir vague d’un moment passé à la plage.
*Wolfgang Knut, Les faux témoins, sx70, 1988
*Yannick Vigouroux, Pour Rémy Weité, Paris,26 juin 2010, I-Phone, mode Polaroid
*Bruno Debon, USA, été 2009
Utilisation de procédés simple pour donner des effets aux images.
Photo pauvre = réhabiliter un rapport méditatif et silencieux face au monde aux choses et aux être présents dans les images. Réaction à la photo qualifié de tableau picturale.
« La photographie, c’est le photo-journalisme, le reste, c’est la peinture ».Christian Boltanski
*Thomas Struth, Panthéon, Rome, 1980
*Thomas Struth, Galerie de l’Académie, Venise, 1992
« ça m’a semblé être une possibilité intéressante, de mettre en scène des visiteurs de musée qui ont une certaine ressemblance intérieure avec les personnages peints sur les tableaux, ce qui crée pour ainsi dire un canal temporel et fait ressortir encore la fraicheur des peinture »
Utilisation de la couleur et grand format = rapproche la photo de la peinture. Frontalité de la prise de vue et certaine rigeur (plate /neutre/peu d’artifice) qui donne l’idée que le réel est