Phèdre acte v scène 7
Cette tirade fait partie de la dernière scène du dernier acte et le conclu quasiment, la tirade dénoue, l’œuvre
a. Rapide
C’est une tirade courte pour conclure l’œuvre, à peine 22 vers, qui en plus d’être courte et dit rapidement et dans une certaine précipitation, puisque Phèdre déclare au début : « les moments me sont chers », elle recourt à l’impératif pour obtenir l’attention de Thésée « écoutez-moi ». De plus les 22 vers ne compte que 3 points, la tirade est donc rapide.
b. Complet
Avant ce dénouement Oenone et Hippolyte sont morts mais leurs morts ne résolvent rien, l'intrigue n'est pas dénouée.
Le dénouement n'épargne aucun personnage, il est complet et résout tout les problèmes et mets un terme à l’intrique, Phèdre y rappel d’ailleurs les faits: « c’est moi qui sur ce fils chaste et respectueux osai jeter un œil » , « Oenone a conduit tout le reste », rappel du fait que Oenone est menti, « elle a craint qu’Hippolyte instruit de ma fureur » rappel de l’aveux de Phèdre a Hippolyte « elle s’en ai puni » rappel du suicide de Oenone
- il y a trois morts: Oenone, Phèdre et Hippolyte.
- Thésée apparaît comme un père et un époux coupable (il est responsable de la mort de son fils et n'a pas su détecter le trouble de Phèdre) et comme un mauvais roi.
- Aricie est veuve avant même d'avoir pu se marier avec Hippolyte.
L’ordre moral est rétabli par la mort de Phèdre comme le montre le Chiasme vers 1643-1644 :
« Et la mort (le noir), à mes yeux dérobant la clarté (lumière) »
« Rend au jour (lumière) qu’ils souillaient toute sa pureté (noir)»
c. Nécessaire
Ce dénouement en plus d’être complet était nécessaire, on se rappelle que la famille de Phèdre est maudite, elle devait donc mourir, de plus la fatalité tant annoncé devait avoir lieu, enfin Oenone qui a menti est punie…
Ce dénouement met en évidence l'action de la fatalité.
Phèdre devance la fatalité en mettant elle même fin à ses jours.
II. L’aveux de