Phèdre: tirade de théramène (commentaire parit 2 et 3)
2) En effet, Phèdre est la victime de cet amour causé par les dieux. Cela rappelle la malédiction qui pèse sur sa famille, comme le vers 11 le montre : « le feu fatal a tout mon sang ». Phèdre rejette d’ailleurs la faute sur les dieux par une anaphore « Les dieux » / « c’est dieux ». Elle évoque aussi le sadisme des dieux avec l’oxymore « gloire cruelle » (v12). Elle se voit donc comme la victime des dieux, comme l’ « objet infortuné de vengeances célestes » ; comme un « objet » entre leurs mains. De plus, pour mieux accuser les dieux, Phèdre énumère toutes les actions commises par eux : « ces dieux qui dans mon flanc / ont allumé le feu fatal »