Phèdre
I/ Phédre , une heroïne en souffrance
Elle vit un amour mal vecu et passionel presenté de maniére devalorisante comme un "mal" , des "tourments", une "misére" ou encore "ennuis" .l'image de la blessure qui a "saigné" connote une souffrance morale intense , exprimée de diverse façon dans ce texte comme l'utilisation d'adjectifs tel que ' chagrins ' signifiant une forte douleur.
Paér trois reprise , on peut retrouvé le terme " ennemi" qui suggére que phédre livre un veritable combat intérieur " contre moi même[...] j'osai me revolter".Les quelques instants de bonheur vécu avec thésée sont , quant à eusx,visiblement negligés : six vers seulement les évoquent. cet amour est egalement comparé à une maladie par les symptomes physiques presenté dans le texte " je rougis " , il y a un jeu sur les oppositions rougir /pâlir , transir/brûler elles soulignent la brutalité de ces atteintes physiques .On peut noter l'emploi du passé simple le temps des actions bréve . la repetition de "et" dans l'hemistiche et " transir et brûler " amplifie le caractére de la passion.
Phédre a une conscience aigue de sa propre passion sur laquelle elle porte un jugement moral."flamme noire" est un owymore , "flamme " renvoie à ce que symbolise phédre selon l'etymologie grecque , la lumiére (fille d'helios) et "noire" laisse entendre ses pulsions sombres et monstrueuses ( demi soeur du minotaure)
2/ une heroine au destin funeste impossibilité d'echapper à son destin , tout ce qu'entreprends phédre est inutile " je crus les detourner " ,"inévitables".de ce fait , la destinée est jugée cruelle ce qui contraint phédre a des reactions excessives , elle vit sa passion dans la folie "trouble " , " ame perdue" , " ma raison egarée " "ardeur' l'egarement n'est pas sans rappeler le théme du labyrinthe auquel thesée est associé . elle se laisse mourir ( registre tragique) ' j'ai pris la vie en haine" ,"les approches de ma mort " "un reste de