Phèdre
En premier lieu, Phèdre est coupable, car elle laisse sa raison être dominée pas sa passion. En effet, cette passion égare son esprit, elle devient incapable de contrôler ses émotions et incapable de ne point manifester ses sentiments. Certes, cette culpabilité pourrait être révoquée par l’état physique et mental de Phèdre. En effet, Phèdre se dit être faible, mourante et même dépressive ce qui changerait, malgré elle, certains de ses comportements douteux: «Je ne me soutiens plus; ma force m’abandonne. Mes yeux sont éblouis du jour que je revoi, Et mes genoux se dérobent sous moi.» (I, 3, v. 154-156) Même si ses confessions sont issues de son état maladif, il reste indéniablement que son sentiment de culpabilité culmine jusqu’au point où elle est envahie par une toute autre personnalité et ne se reconnait plus elle-même. Par exemple dans la citation suivante: « Je le vois, je lui parle, et mon cœur... je m’égare, Seigneur, ma folle ardeur malgré moi se déclare.» (II, 5, v. 629-630). Sa jalousie la retient de sauver le jeune Hippolyte. À deux reprises, celle-ci garde le silence lorsqu’elle pourrait le sauver du courroux de Thésée. En second lieu, Phèdre est coupable de ne point assumer ses responsabilités sociales et familiales.