Phèdre
Parue en 1677, Phèdre est une tragédie classique écrite par Jean Racine pendant la période du classicisme. L’extrait analysé dans le texte qui suit porte sur une discussion entre Thésée et son fils, Hippolyte, qui se situe dans l’acte IV de la deuxième scène. Lors de cette discussion, Thésée est furieux envers Hippolyte parce que ce dernier est supposément en amour avec Phèdre, la femme de Thésée et, même si Hippolyte essaie de prouver son innocence, il se laisse dominer par son père parce qu’il le respecte. L’analyse qui suit va premièrement vous démontrer que Thésée profite de sa supériorité pendant qu’il est en colère envers son fils et, également, qu’Hippolyte essaie de convaincre son père qu’il est innocent tout en gardant du respect pour lui.
Pour commencer, nous voyons dans cet extrait que la supériorité de Thésée sur son fils est utilisée pendant qu’il est pris d’une très grande colère. En effet, en le lisant on peut facilement remarquer que le père démontre sa supériorité par rapport à son fils. Il lui ordonne, par exemple, de «fui[r]» à plusieurs reprises afin de mettre l’emphase sur le pouvoir qu’il possède. Également, il lui ordonne des choses comme: «souviens-toi», «étouffe», «honore», «va» et «cesse». L’utilisation de ces verbes à l’impératif démontre la supériorité qu’a Thésée sur Hyppolite car si ce dernier avait été supérieur à son père, il ne se serait pas fait donner des ordres ainsi.
Ensuite, en plus de démontrer sa supériorité, la colère de Thésée est poussée à l’extrême. Cette très grande colère se fait surtout ressentir par l’utilisation de plusieurs mots dépréciatifs pour parler d’Hippolyte et d’une ponctuation qui démontre de la fureur chez Thésée. Ce dernier traite son fils de «perfide», «monstre», «criminel», «scélérat» et il s’exprime en utilisant des phrases telles que : «Ah! Que ton impudence excite mon courroux!» ou «reste impur des brigands dont j’ai purgé la terre!». Ces phrases, qui finissent par des