Recueil de vers (1628) Pierre de Marbeuf.

Pierre de Marbeuf est un poète du XVIIème siècle qui reste fidèle à la poésie classique et qui est influencé par le mouvement baroque.

Dans ce texte l’idée directrice établit un lien entre les dangers de la mer et de l’amour.

1- Un monde vertigineux.

Le thème principal du texte est l‘eau, le feu rejoint ce thème principal.

Le champ lexical de l’eau est dominant.

L’eau et le feu se mélange.
Ú vers 10 : « Le feu sort de l’amour, sa mère sort de l’eau » : mise en évidence.

La terre et l’air. La terre = la mer ; l’air = l’orage. (vers 4 : Car la mer et l’amour ne sont point sans orage)

On fait un parallèle entre la navigation et l’amour (parallèle négatif).

Mot clef : Orage Ú naufrage.

Les mots placés à la fin des quatrains évoquent les dangers de la mer. Pris dans un sens figuré, ils renvoient à la flamme amoureuse qui est en train de s’éteindre.

2- Un poème lyrique.

Le poème procède par métaphore. Cela donne une image de l’amour qui brule. Le vers 7 exprime l’idée que l’amour est symbolisée par la flamme.

Rapprochement accentué par les sonorités. De manière inattendue, le poète rapproche l’eau du feu par une référence mythologique : Vénus, déesse de l’amour.

Dans le dernier tercet, la situation d’énonciation change : Du JE au TU.
Je (poète) - Tu (femme inconnue) , le poète l’aime et il souffre.

L’amour est présentée comme une souffrance.

Les mots amoureux et douloureux rimes, donc ils amènent une vision pessimiste. (Vers 12 et 13)

La douleur est symbolisée par les larmes (mot qui finit le texte). Cela crée une nouvelle métaphore . L’eau = larmes. L’eau ( feu) - larmes ( douleur ).
L’amour est considéré comme une prise de risque comme le départ en mer (orage, naufrage).

L’anaphore de « celui qui craint » (v.5), insiste sur ces similitudes.

Le poète présente donc un amour dévastateur et le dernier tercet utilise le mot « brasier » pour montrer que rien ne peut