Pierre michon, vies minuscules
Lecture analytique : Pierre Michon, Vies Minuscules , Excipit
Folio, p. 247 : « Qu’un style juste ait ralenti leur chute » à p. 249 : « sur les ruines de ce qui aurait pu être, ils soient. »
Pbtique : Quel regard rétrospectif PM porte-t-il sur son œuvre dans cet excipit ?
I. L’excipit ou le moment de fermer le livre
1) la forme de l’invocation …afficher plus de contenu…
2) l’atmosphère du sacré
· moment critique de la fin de l’œuvre
· forme de la prière : pathétique car attente que cette prière soit exaucée ou reste dans l’inachèvement.
· le champ lexical de la naissance et de la mort associé à un voc. chrétien fortement marqué dans ce texte : « la chute » (euphémisme), « miracle », « ailes des morts », « anges », « dans le verbe pur et la lumière », « obscurcis », « Prince des Ténèbres », « langue morte » (jeu de mots), « se dilue dans l’été », « les tilleuls se sont penchés », « le rire du dernier matin frappe », « hiver » (euphémismes), « qu’ils soient » (à rapprocher du Fiat lux) …afficher plus de contenu…
Cette parole efficiente « Lux fiat, lux fuit », c’est le but que PM impose à son écriture. Là est la voie de la transcendance pour PM. Il faut que son écriture devienne un vecteur de