L’origine du politique est toujours lié avec la communication. Chez Aristore, l’homme est doublement défini comme un animal social et comme un animal sympolique, c’est-à-dire qu’il est doué d’une capacité langagière. Chaque citoyen a un droit de parler dans l’Assemblée du peule. Egalement, les gens qui décident expriment leurs idées pour convaicre et négocier. Il est toujours possible de décrire les relations sociales et politiques en recourant aux concepts des théories de la communication puisqu’il est impossible de penser le lien social hors de la communication.

La communication politique, c’est d’abord de dialoguer avec l’opinion publique, de chercher un échange qui permet d’établir avec celle-ci un contrat fondé sur la confiance. La communication politique, au sens moderne, désigne l’ensemble des pratiques visant à établir des liens entre les professionnels de la politique et leurs électeurs, notamment en usant des voies offerts par les médias.

L’essor des médias de masse — la presse populaire dès la fin du XIXe siècle et l’audiovisuel au cours du XX siècle a contribué à changer profondément les modes de communication politique établis entre les gouvernants et les gouvernés. Certains pensent que la révolution des technologies de la communication du XX siècle sera d’une amplitude comparable à la révolution industrielles du siècle précédent, la société de communication. Si les médias changent les formes de la société ( travail, enseignement, transaction, etc) en engendrant une télé-socialité, c’est raisonnable de supposer que la relation politique n’échappe pas à ces bouleversements.

Les hommes politiques, depuis longtemps considérés comme les contrôleurs des médias, se sont aussi adaptés aux nouvaux changements. Le développement de la communication politique en France a enrichi depuis les années 1930. Après l’expansion de la radio, c’est la domination de la télévison. La vie politique a commencé à personnaliser. Et puis, dans les années 1980, la