Pistes d'analys e du film de chaplin : les temps modernes
L’IMAGE
LES MOUVEMENTS DE CAMERA :
- Presque exclusivement des plans fixes. Chaplin ne s’intéressait pas beaucoup à la technique sauf vis à vis du cadrage afin de bien se rendre compte comment il pouvait évoluer dans le champ. Le rendu lui était en revanche très important (200 prises parfois pour une scène comme dans Le cirque).
Quelques exceptions notables aux plans fixes : - le beau panoramique dans le restaurant pour arriver à une plongée sur la « ronde du canard ». - - Un travelling avant pour suivre Charlot à la poursuite de la secrétaire, ou plutôt de ses boutons, dans l’usine. - Un travelling arrière où l’on recule dans un sens, puis dans l’autre devant la dame avec des boulons sur sa robe à hauteur des seins et qui fuit devant Charlot. - Un panoramique dans un sens, puis dans l’autre juste après lorsque le policier alerté par la dame poursuit Charlot jusque dans l’usine.
LES TRANSITIONS
- Comme dans la plupart des films, une immense majorité de cut. Seuls exceptions, des fondus enchaînés rares mais qui ont un sens soit pour faire métaphore (ouvriers-moutons) soit pour s’échapper dans le monde du fantasme ou en revenir (avec pour l’occasion un raccord mouvement inversé qui renforce la transition), artifice fréquemment utilisé pour simuler le rêve auprès du spectateur. Autre exemple, pour assimiler Charlot à ses compagnons d’infortune lorsqu’il sort en courant vers l’usine qui embauche, Chaplin utilise le fondu. - A signaler aussi ce qu’on appelle une incrustation progressive (Elles consistent à recouvrir le plan A progressivement par l'arrivée du plan B. On trouve de multiples formes d'incrustations progressives, les volets, les iris...) lorsque Charlie arrive dans le restaurant dans l’objectif avoué de « s’en mettre plein la panse » sans payer afin de retourner en prison : il s’empare de plateaux, marche de la droite vers la gauche et le