Pièce de théatre
Don Diègue: O misérable vie, O cruel destin ! Mon honneur n’est plus rien, et la vie de mon fils a pris fin Sous les coups acharnés de votre père.
Chimène: Mon père ne voulait combattre mais en vain, Don Rodrigue n’écoutait guère ses conseils. Et puis Rodrigue dont l’expérience manquait, Ne pouvait rivaliser le si grand homme que représente mon père.
Don Diègue : Jeune insolente je te rappelle que Rodrigue était ton amant !
Chimène : Oui il l’était mais le voilà mort, Avec aussi peu d’honneur il n’est pas digne de moi et de ma famille.
Don Diègue : Mon fils était digne, il est pour moi plus digne, Que toute ta famille réunit. Le fils dont je te parle était un homme courageux, téméraire, Il avait cette petite flamme dans les yeux qui symbolisait l’envie. L’envie d’aider une personne importante à ses yeux. Le fait qu’il a combattu contre ton père, N’est elle pas la meilleure preuve de son honneur et de son courage ? Certes ce n’était pas le meilleur combattant mais peu m’importe, Il en avait toutes les qualités. Mon fils a perdu l’honneur de ma famille dans cette défaite, Mais il a gagné mon respect, mon amour et ma fierté. Malgré la haine que tu laisses paraitre à l’égard de Rodrigue, Au fond de toi je sais qu’il n’y a que de l’amour et de la tristesse ! Vas-tu réellement réussir à vivre avec sa mort ? En te disant que le meurtrier n’est autre que Don Diègue, ton père !
Chimène : Il est vrai, j’aimais Rodrigue et même plus que ça, je l’adorais ! Mais j’aimais le Rodrigue honorable avec une grande vertu, Celui dont le respect incommensurable le