place de la réparation automobile sur le marché de l'emploi
A l’heure où l’électronique représente plus de 20% du prix d’un véhicule, le secteur automobile a besoin de professionnels de plus en plus qualifiés.
Electronique et informatique sont omniprésents dans les voitures modernes. Si le mécanicien porte toujours le bleu de travail, il a moins les mains dans le cambouis qu'autrefois
L'entretien et la réparation des automobiles occupent une part importante dans le nombre d'emplois, mais surtout dans le nombre d'entreprises, liées à la filière de l'automobile. Ce sont l'ensemble des concessionnaires, garages, réseaux de vente de pièces détachées et d'accessoires (centres auto ou démolisseurs), pour la plupart des PME. C'est aussi, sur la durée de vie d'un véhicule, un coût financier non négligeable. Enfin, lorsqu'une réparation n'est plus possible ou souhaitée, on trouve dans cette filière les professionnels du recyclage des véhicules en fin de vie. Les réseaux d'entretien et de ventes d'accessoires sont aussi associés au phénomène du tuning, qui a eu pour effet de donner naissance à des rassemblements durant lesquels les voitures concourent pour leur technique ou leur aspect esthétique.
Travailler dans le secteur des services de l’automobile
Le commerce de détail d’équipements automobiles en France compte 4 000 entreprises et emploie 25 000 salariés.
Ces chiffres augmentent lentement mais sûrement depuis quinze ans. On y trouve une majorité de TPE et des franchises de marques (Roady, Maxauto...) mais depuis quelques années trois grands groupes ont émergé : Norauto, Feu Vert et Speedy.
Le secteur s’est développé autour de plusieurs grands axes : une offre élargie de diagnostic et de réparation (électronique embarquée, climatisation, mécanique), la possibilité d’effectuer la révision pendant la période de garantie (autrefois cette révision devait être faite dans l’atelier du constructeur) et le changement des vitrages et des pneumatiques.