Place du préfet dans l'administration territoriale de la république
Depuis la succession des évènements après la mort du militant écologique dans le
Tarn, la place et le rôle du préfet est de plus en plus au devant de la scène nationale. Elle pose en majeur le problème de la centralisation du pouvoir.
La France a pendant longtemps, été un pouvoir central. Avant la révolution de 1789, les rois de France centrait le maximum de pouvoir en leurs mains. Cette centralisation du pouvoir a peu à peu détruit le pouvoir des autorités locales. Le rôle des autorités municipales avec d’importantes libertés municipales s’amenuisent. C’est la révolution de 1789 qui va changer les pratiques et mettre les collectivités locales au cœur de l’action publique. Mais cette uniformisation va être de courte durée après la victoire des jacobins sur les girondins.
Cette victoire conduit le pouvoir central à recentrer le pouvoir mais le préfet garde son pouvoir et dépend du pouvoir central. Les importantes évolutions de la place des préfets interviennent sous la 5ème république après que le régime central de l’Etat ait institués des préfets de région pour coordonner l’action des administrations étatiques et d’importantes mesures de déconcentration furent prises dans le cadre d’une nouvelle politique d’aménagement du territoire et de planification.
Depuis le début des années 2000 la place du préfet n’a pas cessé d’évoluer. Ainsi le décret de 2010 venant entériné celui de 2004 a renforcé la place du préfet dans son rôle de représentation du pouvoir central. Cette évolution du décret de 2010 a vu le rapprochement du préfet des régions et du préfet des départements. Le décret du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des services de l'Etat dans les régions et départements avait dans un premier temps précisé le rôle du préfet de région, doté de nouvelles compétences, en tant que garant de l’unité territoriale de l’Etat