Plaidoirie de don juan
Bonjour Monsieur le juge, Monsieur le procureur et Messieurs les jurés. Si nous sommes tous réunis dans ce tribunal aujourd’hui c’est pour effectuer un nouveau jugement d’un personnage connu de tous, j’ai nommé Don Juan.
Il y a de cela plusieurs siècles que Don Juan fut jugé et condamné par le peuple ! J’ai donc décidé de rouvrir ce dossier poussiéreux pour obtenir, et je compte bien y parvenir, sa réhabilitation posthume ! En ayant longuement étudié les faits et les preuves je me suis donc dit que le triste châtiment dont est victime Don Juan avait assez duré !
Laissez-moi vous faire le portrait de cet être exceptionnel messieurs dames, qui fut un gentilhomme toute sa vie. Don Juan avait un certain penchant pour le libertinage, j’avoue que c’est ce qui lui coûta la vie. Il aimait par-dessus tout au monde les femmes, oui les femmes car il leur trouvait une beauté à chacune, qu’elles soient paysannes, filles de joie ou princesses. Pour toutes ces donzelles Don Juan était comme un ange ou même un dieu, et lui faisait d’elles une déesse. Pour une nuit ou plusieurs si la demoiselle lui plaisait et ne le lassait pas, il leur donnait tout ce qu’il avait de meilleur en lui, une tendresse infinie et un intérêt plus que sincère. Telles étaient la religion et la philosophie de Don Juan, il ne croyait pas au Père du monde pour ne pas avoir à souffrir et à éprouver des remords lorsqu’il lui prenait l’envie de vivre à plein régime ! Ce n’est point un péché ni une sorte de lâcheté mais ce