Nous sommes réunis, mesdames et messieurs les jurés, en ce jour du quatre novembre afin de débattre sur le procès de mon client ici présent, monsieur Emile Hazel, qui n'a absolument pas le profil d'un tueur. Pourtant, quelques choses ou quelqu'un semble l'avoir poussé à cet acte de détresse. Pensez vous vraiment que mon client aurait pu tuer un homme sans raisons apparente ? Pour ma part, je pense que monsieur Hazel a été a un moment ou un autre poussé a cette extrémité. Venons en maintenant aux charges retenues contre mon client : Homicide volontaire contre un dénommé Monsieur Palamède Bernardin, le voisin de Monsieur Hazel.

Avant de vous exposer les faits je voudrais vous présenter cet homme, Emile, soixante cinq ans, un ancien professeur de latin et de grec. Il vit avec sa femme Juliette depuis on peut le dire quarante trois ans.
C'est un homme brillant qui a toujours été passionné par son boulot et de ce qu'il accomplissait. Une de ces principales qualités est la politesse, mais c'est aussi son principal défaut. Car pour ceux qui ne le savait pas c'est bien à cause de ce trait de caractère qu'il s'est retrouvé ici.

Effectivement, il y a un peu moins d'un an, Emile et sa femme on t décidé de déménager afin de marqué une nouvelle étape dans leur vie : La retraite. Il cherchaient une maison ou la solitude à deux ne serait pas un problème. Quand ils ont visiter une maison dans un petit village, dans un bois, ils eurent un coup de foudre immédiat et l'achetèrent.
Seulement voilà, le maison ou ils rêvaient une solitude éternelle avait dans les environs, une autre maison, celle de Monsieur Palamède et Madame Bernadette Bernardin.
Les voisins, voilà le problème. Je voudrais mesdames et messieurs les Jurés, pendant un court instant que vous vous mettiez à la place de cet innocent et poli Emile qui pendant des mois a supporté ce que je vais vous raconter: Emile et sa femme, Juliette ont subis un harcèlement moral de la part de Monsieur et Madame