Plaisir désintéressé
TL
Synthèse de notre voyage à Paris du 5 au 6 janvier 2012
Avons-nous tous éprouvé du plaisir désintéressé devant telle ou telle œuvre ?
Nous avons commencé par définir le plaisir désintéressé.
Selon Kant, trouver beau quelque chose c'est éprouvé du plaisir désintéressé. L'œuvre d'art est l'objet d'une création artistique et elle a pour but le plaisir esthétique. On éprouve du plaisir désintéressé car on a une conscience (cela nou place au-dessus de l'animal) nous pouvons contempler (nous ne sommes pas des vaches qui regardent les trains passer) et je ne peux pas dire « c'est beau » en se justifiant, comme dire que ça me rappelle un souvenir d'enfance, car quand on éprouve ce plaisir désintéressé, il n'y a pas de justification.
A chaque fois que l'on éprouve du plaisir désintéressé, on s'autorise à penser que chacun éprouvera le même sentiment. De plus, lorsque l'on trouve un objet beau, on le reconnaît comme l'objet d'une satisfaction nécessaire du Beau, c'est-à-dire qu'il ne peut en être autrement que ce que j'éprouve. Nous nous accordons avec la pensée de Nietzsche, en disant que si l'on ne sort jamais du jugement de connaissance, de la recherche logique et de la Raison, nous devenons des hommes lourds et sérieux. Il disait « nous avons l'art de ne pas périr devant la vérité » c'est-à-dire que l'art allège notre esprit.
Ensuite, nous avons choisi de présenter les œuvres suivantes : La naissance de Pindare, Solitude et la Réception du Prince de Condé à Versailles.
La naissance de Pindare : peinte par Henri Pierre Picou en 1848, c'est une huile sur toile exposée au Musée d'Orsay.
Solitude : peinte par Harrison Thomas Alexander durant le 4ème quart du 19ème siècle, c'est une huile sur toile exposée au Musée d'Orsay.
Récéption du Prince de Condé à Versailles : peinte par Jean-Léon Gêrome en 1878, c'est une huile sur toile exposée au Musée d'Orsay.
Suite à la présentation de ces oeuvres, nous avons demandé l'avis du public,