Énoncé : Montrez que dans l’acte III, scène III, les deux finalités du classicisme sont respectées : plaire (faire rire puisqu’il s’agit d’une comédie) et instruire.

Idée principale 1 : Dans le but de faire rire le public, les répliques des personnages sont caractérisées par des procédés comiques, ce qui est conforme à la finalité de plaire du classicisme.

Idée secondaire 1 : Les répliques de Monsieur Jourdain comportent des déformations de mots et d’idées.

Preuve : « M. JOURDAIN : - Oui, de la prose. Tout ce qui est prose n’est point vers; et tout ce qui n’est point vers n’est point prose. Heu, voilà ce que c’est d’étudier. Et toi, sais-tu bien comme il faut faire pour dire un U? » (Page 97, lignes 1-5)

Explications : Comique de mots – Jeux de mots (« Tout ce qui est prose n’est point vers; et tout ce qui n’est point vers n’est point prose »). Déformation des paroles dictées par le Maitre Philosophe et celles répétées par Monsieur Jourdain. Ce dernier veut dire : « MAITRE PHILOSOPHE – Non monsieur, tout ce qui n’est point prose est vers; et tout ce qui n’est point vers est prose. » (Page 73, lignes 7-9). Cette déformation, même si elle parait minime, démontre la stupidité de ce personnage.

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Énoncé : Montrez que dans l’acte III, scène III, les deux finalités du classicisme sont respectées : plaire (faire rire puisqu’il s’agit d’une comédie) et instruire.

Idée secondaire 2 : Monsieur Jourdain a des expressions faciales exagérés et hors du commun.

Preuve : « M. JOURDAIN — Ô l’étrange chose que d’avoir affaire à des bêtes! Tu allonges les lèvres en dehors et approches la mâchoire d’en haut de celle d’en bas : U, vois-tu? U. Je fais la moue : U. NICOLE – Oui cela est biau. MME JOURDAIN – Voilà qui est admirable. M. JOURDAIN – C’est bien autre chose, si vous aviez vu O et DA, DA, et FA, FA. » (Page 98, lignes 5-12)

Explications : Comique de gestes – physique (« Tu allonges les lèvres en dehors et approches la mâchoire d’en haut de celle d’en