Charles Baudelaire – Les Fleurs du Mal

L’Albatros

Introduction
Baudelaire est un écrivain français né en 1821 et mort en 1867 á Paris. Grand poète du XIXème siècle, Charles Baudelaire est connu pour sa vie de bohème. Il publia de son vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car il était trop choquant pour la « morale bourgeoise », avant de passer à la postérité. Baudelaire faisait partie de la génération des « poètes maudits », c'est à dire incompris par les gens de son époque. Le poème L'Albatros est extrait de "Spleen et idéal", la deuxième partie du recueil Les Fleurs du mal ou on rencontre de champs lexicaux de l’amour, l’exotisme, la laideur. Cette œuvre s'inscrit parfaitement dans le Romantisme puisque transmet son désespoir au lecteur. L'albatros représente sa propre condition : déchiré entre son aspiration à l'élévation (spleen) et sa condition humaine réelle. Les trois premières strophes concernent l'albatros tandis que la dernière est dédiée au poète.
Le poème est composé de quatre quatrains en alexandrins avec des rimes croisées. On retrouve une versification traditionnelle.
On retrouve dans les première et deuxième strophes deux allitérations en « z » et en « s ».

Que veut dire le poète en faissant cette comparaison?

I. Un poème basé sur une comparaison

a. Le poète se compare à l’Albatros
Les trois premières strophes du poème concernent l'albatros et la dernière s’applique au poète. Elle nous permet de comprendre que le poème est basé sur une comparaison entre lui et l’Albatros.
La comparaison « Le Poète est semblable au prince des nuées » (v.13) définie par le mot « semblable » met en évidence la comparaison qui a lieu dans tout le poème, en comparant l’auteur au « prince des nuées » qui dans ce cas serait l’albatros.
« Ses ailes de géant » (v.16), en parlant du poète met l’accent a cette comparaison, et en lui donnant un « pouvoir spirituel », ce qui le fait