Plan détaillé de commentaire : le début du récit de rené
Introduction :
Présentation rapide du romantisme : début du 19ème, mouvement européen, rôle de Chateaubriand…
René, 1802, récit largement autobiographique.
Présentation du passage : René décide de se confier à ses deux amis, le Père Souel et le sachem Chactas ; il entreprend de raconter le parcours qui l’a mené chez les Natchez. Problématique : Deux « René » apparaissent ici, l’homme mûr et désabusé, narrateur, qui critique et tente de comprendre le jeune « René », solitaire, attiré par la nature et la poésie. Annonce du plan : une confession difficile / le portrait d’un jeune homme sensible. A. Une confession difficile 1. Un récit rétrospectif : temps du récit (PS + Imparfit) + passages de commentaires (lignes 34 et 35)/ indices de temps (l.23.45) + récit de naissance. Pour expliquer qui il est, ce qu’il est aujourd’hui, René entreprend de revenir à sa propre naissance dans un récit construit, certes rapide mais chronologique et dans lequel les personnages importants apparaissent : père, mère, frère et sœur. 2. La honte et l’humilité :
Animé de forts sentiments pendant cette confession à ces deux « respectables » vieillards, comme le montrent les antithèses des lignes 4 et 5 qui opposent « le calme de la nature » au « trouble » et à « l’agitation de [son] âme ». + hyperboles « éternelles inquiétudes » (6 et 7) traduisent son désarroi. René est bouleversé au moment de commencer cet aveu et attend de ses amis réconfort et soutien car il se juge «sans force et sans vertu ». 3. La culpabilité : développement surtout au début d’un registre pathétique et même élégiaque : déploration, plainte. Champ lexical de la faute + emploi du futur (« vous aurez pitié… » annonce d’une certitude) + ponctuation expressive ( !) + parle de lui-même à la 3ème personne comme pour se cacher d’une faute inavouable pour laquelle il a déjà « été trop puni ! » B. Le portrait d’un jeune homme sensible 1.