Plan détaillé de ruy blas acte ii scène 2
Prob. Comment transparaît dans ce monologue de la reine le dilemme déchirant qui la tourmente ?
I – Une scène romanesque et lyrique
Scène particulièrement élaborée, tant au niveau gestuel que stylistique
A – Les stéréotypes
On retrouve les topoï d’une situation amoureuse courtoise : la lettre/ les fleurs/ la dentelle (en guise de talisman)/ la blessure.
B – Le mystérieux chevalier servant
La prosopopée
La lettre
La reine semble intriguée par ce mystérieux inconnu, prêt à se blesser par amour pour elle => idéalisation. L’amant apparaît comme un héros (sang, …).L’amant généreux, romanesque, se dévalorise (« ver de terre ») et prêt à tout donner à la reine sans rien en échange.
II – La reine amoureuse
Le long monologue permet un épanchement de confidences de la reine. Scène très lyrique
A – La rêverie
Tant son discours « à ses pensées » que les didascalies, confirment que la reine est plus en train de rêver que de prier.
Toutes les digressions d’une reine amoureuse : fausse volonté d’échapper à cet amour.
Opposition : elle dit des choses mais veut faire le contraire : « Je ne veux plus la lire ! » opposé à « Oui, je vais la relire ».
B – L’amour
Champ lexical de l’amour très représenté, tant pour montrer qu’elle est « seule, d’amour privé » que pour expliquer qu’elle est attirée par ce jeune inconnu.
Il y a tout un jeu typique des scènes amoureuses : gestuelle amoureuse (mettre la main sur la poitrine, tourner autour de la table où repose la lettre de l’aimant…).
Gradation pour montrer la passion : « La dentelle, la fleur, la lettre, c’est du feu ! ».
Métaphore amoureuse du feu, très éculée.
III – Le désarroi de la reine
A – Expression du désarroi
« Pauvre esprit sans flambeau dans un chemin obscur ! »
Point d’exclamation + phrases hachées : Le bouquet desséché, le morceau de dentelle tâché de sang = amour maudit ( ?)
On retrouve les champs lexicaux de la mort et de la